Enquêtes en ligne - Faites-vous au moins
une de ces 7 erreurs ?
Voyons déjà, les bons ingrédients d’une enquête réussie. Il en faut au moins trois : 1.
Maîtriser les techniques de
RÉDACTION d’une enquête. |
Plongeons-nous, maintenant dans le vif du sujet. Voyons, comme
promis, les erreurs à ne pas commettre.
Erreur numéro 1 - Temps de l'enquête
Tricher sur le TEMPS de passage de l’enquête.
Vous rédigez une enquête intéressante de 22 questions. Mais, votre
email de promotion indique un temps approximatif d’administration
de 2 minutes. Soyons
sérieux. Le 21ème siècle est le siècle de la CONFIANCE.
Comment pouvons-nous vous faire confiance, si ce premier élément
est déjà faux ?
Erreur numéro 2- La construction de la première question
La PREMIÈRE QUESTION.
Quand nous recherchons en de première question de type jugement.
Surprenant. Nous dirons même BIZARRE.
Une première question de type : Quel est votre niveau de
satisfaction ... ? est impensable.
L’Internet n’a rien changé à la règle de l’ENTONNOIR. Les
questions de jugement arrivent juste avant les questions
signalétiques, pratiquement en fin d’enquête.
Essayez de monter un escalier en colimaçon dont la première marche
est très HAUTE. Cela ne donne pas envie. On voudrait un ascenseur
ou des marches plus basses. Pour une enquête, c’est pareil. La type de la première question est
primordiale. LA
SOLUTION : une question dichotomique : oui/non. Vous optimisez
alors vos chances de succès.
Erreur numéro 3 - Des items de réponse imprécis
Utiliser des items de réponses du type Très souvent, souvent,
rarement.
C’est inadmissible.
NON, NON et NON !
Prenons 10 personnes au hasard à la sortie d’une salle de cinéma.
Posez-leur la question :En 2014, à quel rythme avez-vous été au
cinéma ? Très souvent – Souvent – Rarement.
Vous pouvez directement mettre vos résultats à la poubelle.
Chacun va interpréter de manière différente, ces items de réponse.
Pour certains, aller au cinéma, une fois par semaine, c’est «
Souvent ». Pour d’autres ce sera « Très souvent ».
La SOLUTION, des plages de valeurs.
Ainsi, tout le monde répond selon la même grille.
Le problème s’envole.
Erreur numéro 4 - L'imprécision du libellé de la question
Être IMPRÉCIS
Prenons l’exemple suivant.
Quel est votre temps de transport,
pour aller au travail ?
Analysons le mot « ALLER ». Arrêtons-nous au STRICT SENS du mot.
Nous allons indiquer le temps mis pour aller à notre travail.
Faites des tests en réel. Les résultats vous montreront que c’est
loin d’être simple. Certains comprendront bien un « aller ».
D’autres vont répondre sur un « aller et retour ».
Une question que l’on interprète, est à rejeter, à bannir à tout
jamais.
L’ambiguïté - l’ennemi numéro 1 à
abattre.
Erreur numéro 5 - La présentation de l'enquête
Une présentation PANORAMIQUE
Quoi ? Vous avez dit panoramique.
Quésako ?
C’est simple, l'enquête entière est visible sur un SEUL PAGE.
Plusieurs inconvénients. Nous vous en donnons 2. Amusez-vous à en
découvrir d’autres.
PREMIER problème. Reprenons
le cas de l’enquête de 22 questions. C’est LONG, TRÈS LONG. Bon
courage aux répondants et à l’utilisation de l’ASCENSEUR VERTICAL.
Les répondants n’aiment pas trop cet ascenseur. Vous partez avec
un MAUVAIS bon point.
DEUXIÈME problème. La
réponse à la question 13 varie, lorsque l’on visualise la question
14. Dommage, ici tout est visible.
Bref, ce n’est pas une bonne idée. Vous avez un SONDAGE de 7
questions, d’accord et encore il faut étudier.
Vous réalisez une enquête : c’est NON.
Erreur numéro 6 - Les questions obligatoires
Une question ouverte OBLIGATOIRE
Quelle horreur !
Vous participez au jeu : « le plus grand nombre de questionnaires
inachevés ». Dans ce cas, vous avez une chance d’être l’heureux
gagnant.
Autrement, retenez cette règle de survie, une QUESTION OUVERTE
n’est JAMAIS OBLIGATOIRE.
Les répondants, en général, n’aiment pas être contraints. En
France, cette tendance est même dans les gênes de nos
compatriotes.
Le destinataire comprend qu’une question fermée soit obligatoire,
si les choix sont exhaustifs. Par contre, une question ouverte,
c’est de la réflexion, du temps, un avis … Rien, ni personne ne
peut obliger un individu à vous DONNER sa réflexion.
Erreur numéro 7 - Le nombre de questions
Une enquête comprend un maximum de 25 QUESTIONS
POURQUOI ?
PARCE QUE le répondant consacrera alors environ 7 à 8 minutes pour
y répondre. Le temps, beaucoup d’entre nous, courent après. Il
faut mieux le préserver.
La règle, à retenir. Vous faites une enquête à destination
d’EXPERTS, sur un public qui vous connaît. Vous administrez une
enquête de 10 à 15 minutes. Si l’enquête est pertinente :
d’ACCORD.
Vous faites une enquête grand public, une vingtaine de questions
est un MAXIMUM. Nous sommes généreux. Nous avons reculé le seuil
de 20 à 25.
Une dernière règle. Une enquête sans intérêt, de 7 questions sera
toujours trop LONGUE. Privilégiez la pertinence.
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de l'enquête en ligne.
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1. envoyer un email à Marie et Xavier,
2. nous joindre par téléphone au 01 43 80 03 76.