Les questions ouvertes y contribuent grandement.

Quand on évoque les enquêtes quantitatives, on rechigne toujours à intégrer des questions ouvertes.

Le principal problème vient du traitement. La lecture de quelques centaines de commentaires permet de comprendre tout de suite le problème.
Le traitement est quasiment impossible avec des outils, il faut donc le faire manuellement. 

Vous pouvez certes faire apparaître les thématiques les plus redondantes, mais vous risquez fort de passer à côté de la pépite. L'idée géniale qui n'est indiquée qu'une fois.
Pourtant une enquête quantitative sans aucune question ouverte n'est pas une enquête.

On pourrait adapter la célèbre phrase des années 1980 de la publicité Canada Dry :

Cela ressemble à une enquête, il y a des questions comme une enquête mais ce n'est pas une enquête c'est...

Nous vous laissons finir la phrase.

Pour tirer parti au mieux de vos enquêtes quantitatives, vous devez donc y intégrer des questions ouvertes.

Dans ce cadre, nous vous présentons, 5 erreurs à éviter :

Erreur 1 - Avoir une ou plusieurs question(s) ouverte(s) obligatoire(s).
Une question ouverte est toujours facultative. En la rendant obligatoire, vous biaisez les réponses.

Erreur 2 - Éviter une proportion de questions ouvertes supérieures à 20%.
Vous réalisez une étude quantitative. Vous devez donc limiter le pourcentage de vos questions ouvertes. Autrement, votre enquête bascule dans une approche qualitative. 

Erreur 3 - La taille des fenêtres de saisie
Pour des réponses longues, privilégiez une taille de 5 lignes sur 80 caractères. Rien de plus frustrant pour le répondant que des fenêtres de saisie exiguës.

Erreur 4 - La première question de l'enquête est une question ouverte.
Éviter les premières marches trop hautes pour débuter. La première question doit être la plus simple possible. Une question ouverte demande de la réflexion, elle est donc totalement inadaptée pour débuter une enquête.

Erreur 5 - Oublier de finir votre enquête par une question ouverte.
Une enquête se finit toujours par une question ouverte. Vous laissez le dernier mot au répondant, s'il le désire. Lors du dépouillement des résultats, vous serez toujours surpris par les pépites trouvées dans cette dernière question.

Les questions ouvertes sont une source de grande richesse pour tout chargé d'études. Il convient néanmoins de suivre quelques règles pour les fiabiliser au maximum.

Depuis 2006, chez Di&mark, nous avons développé notre propre méthodologie pour administrer des études en ligne.
Nous restons à votre écoute, pour discuter avec vous de vos projets d'enquêtes.
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