Emailing - L'évolution des filtres antispam
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Nous allons faire un petit
retour en arrière pour comprendre le pourquoi de la question
suivante. Pourquoi est-il essentiel que vos destinataires fassent le maximum d'actions dans vos emails ? |
Pour contrer ce fléau, les serveurs destinataires ont décidé de rentrer en guerre, la solution : les filtres antispam. C'est un conflit qui ne s'achève jamais, les filtres évoluent tout le temps.
Retour sur ces changements qui donnent de plus en plus de poids à la pertinence de vos messages.
Les dates clés des filtres antispam
2003 - les emails sont filtrés sur leur contenu, une analyse de mots est effectuée.2007 - les emails sont filtrés sur des analyses avancées de contenu, on travaille sur des groupes de mots et non plus par mot. La pertinence de l'expéditeur est aussi étudiée.
2009 - l'analyse se complexifie, les filtres travaillent sur la réputation du serveur d'envoi, de l'expéditeur et sur l'historique de l'ensemble des messages reçus.
Et aujourd'hui, qu'en est-il ?
La réputation est de plus en plus importante, elle est étudiée à fond : serveurs d'images, serveurs d'expédition, adresse de routage... L'analyse des comportements est aussi de plus en plus poussée.
Le nombre d'ouvertures, de clics... est étudié par rapport au destinataire. Pour être délivré, il ne suffit plus de faire un bon score sur l'ensemble des destinataires mais sur chacun d'entre eux.
Conclusion - Une analyse de plus en plus fine
Aujourd'hui, il devient de plus en plus difficile de rater une campagne. Pensez d'abord en terme de pertinence.Un destinataire est intéressé par vos messages, il les ouvre tout le temps, il clique mais au final, il ne les reçoit plus.
C'est toujours à fait normal, les analyses se font à la fois par destinataire et au global. Les serveurs pénalisent la non pertinence, un point c'est tout.
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Remettre à demain signifie trop souvent JAMAIS.